Hommage à Gwladys JOHNSON AKINOCHO

Pour la toute première fois, j’ai ressenti que ma vie, ainsi que mes ressources, étaient entre les mains sûres et bienveillantes de Gwladys JOHNSON AKINOCHO.

Pendant près de quatre heures, Gwladys a su maintenir en équilibre parfait mes émotions, mes capacités physiques, mentales, et tout ce qui fait de moi un être. Jamais auparavant je n’avais été dans une telle situation : confier mon destin à quelqu’un, encore moins à une femme que je venais à peine de rencontrer, et ce, dans un cadre purement professionnel.

Gwladys JOHNSON AKINOCHO a pris en charge la maîtrise de cérémonie de la présentation de mon livre. Elle a assumé avec une élégance rare toutes les responsabilités qui, autrement, auraient pesé lourdement sur mes épaules. J’ai découvert en elle la même rigueur et le même sens du devoir que l’on retrouve chez un avocat, avec un dévouement qui transcende la simple tâche professionnelle. Ce qu’elle a accompli ce vendredi 06 septembre 2024, dans la Salle Bleue du Centre de Documentation et d’Information Juridique (CDIJ), au sein de la Cour d’Appel de Cotonou, relève du sacerdoce.

En amont, Gwladys ne laisse rien au hasard. Tout est méticuleusement préparé, comme un maître artisan qui sculpte avec précision chaque détail de son œuvre. Elle a orchestré des séances de travail en équipe, effectué des inspections minutieuses des lieux et du matériel, et formulé des observations concrètes et pertinentes.

Le jour même, sa concentration était palpable. Gwladys JOHNSON AKINOCHO, avec un instinct presque maternel, portait sur ses épaules la responsabilité de l’événement, anticipant les moindres besoins et les réactions de son public.

Je pourrais m’arrêter ici, mais il me faut aller plus loin pour exprimer toute mon admiration. Gwladys possède un talent rare : celui de formuler ses opinions avec un professionnalisme et une douceur inégalés. Ses mots, choisis avec soin, respirent la confiance et l’assurance. Chaque phrase qu’elle prononce reflète une parfaite harmonie entre ses pensées et son expression. Pendant ces quatre heures, j’ai été témoin de son art, de la manière dont elle capte et maintient l’attention de son public sans effort apparent. Jamais auparavant une femme n’avait su me garder captif, ancré à un seul endroit pour une telle durée. Gwladys JOHNSON AKINOCHO était précisément la personne qu’il me fallait pour minimiser les risques de cet événement et me permettre de ressortir grandi, audacieux, et plein d’assurance.

J’ai découvert en elle un talent unique, peut-être même inconnu d’elle-même : celui de formuler des objections avec tact, professionnalisme, et une douceur qui désarme. À chaque fois qu’elle émettait une suggestion, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’elle était la personne que j’aurais dû rencontrer bien plus tôt dans toutes mes activités.

Maintenant que j’ai pleinement découvert le génie de Gwladys JOHNSON AKINOCHO dans son art, je sais que je ferai tout mon possible pour qu’elle continue de jouer un rôle central dans la gestion de mes plus grands projets. Gwladys est une femme capable de gérer l’ingérable, de défendre l’indéfendable, tout comme le ferait un avocat de talent. Je ne sais pas si elle joue d’un instrument, mais je peux affirmer que chacun de ses sens est affûté et plein de sens.

Que Dieu accorde longue vie à Gwladys JOHNSON AKINOCHO, et que nous ayons le privilège de bénéficier longtemps encore de ses services inestimables.

Je pose ma plume ici, mais je réserve d’autres mots pour Gwladys dans un prochain ouvrage.

J’espère qu’elle trouvera toujours, dans son agenda chargé, du temps pour mes projets, et qu’elle continuera à m’accompagner avec autant de dévouement que cette fois-ci.

Junior DEGUENON